L’avenue jean jaurès, catalyseur de la biodiversité végétale ilodyonysienne

Son caractère « de bric et de broc » est ce qui est intéressant dans le développement de notre démarche. La construction « au fur et à mesure », les couches successives qui montrent un dynamisme et un non immobilisme des choses.

Ce dynamisme nous voulons le montrer à travers les végétaux. Etres vivants qui s’adaptent au gré des opportunités. « Les signes et aspérités de l’investissement humain à différentes époques rend la rue familière, hospitalière, appropriable et non écrasante à contrario de la « belle ville » qui peut être écrasante. On peut s’isoler, y déambuler seul ou en petit comité, s’y cacher, et même y jouer. Plusieurs usagers ont fait d’ailleurs références à leur propre enfance.» Cet investissement humain entre en échos avec l’investissement végétal. Il sera question de renforcer ce côté bucolique évoqué par l’installation de végétaux spontanés, récoltés in situ sur l’île. Comprendre comment le végétal s’installe à la faveur d’une fissure urbaine pour comprendre notre propre installation. Si les végétaux s’adaptent, pourquoi pas nous après tout ? L’avenue Jean Jaurès, catalyseur de la biodiversité végétale de l’île Saint-Denis ?

3 moments forts de participation

Les contraintes liées aux saisons ne sont pas anticipables, – notre proposition tourne autour de la récolte de graines et de boutures in situ, par définition, il faut attendre la bonne période pour récolter les graines des végétaux après leur cycle biologique – aussi nous proposons d’intervenir sur plusieurs temps.