Le paysage des Murs à Pêches s’est bâti sur une exploitation méthodique des ressources du sol, de l’exposition au soleil, aux vents et à la pente. Cet ingénieux système agricole a forgé une structure urbaine unique, laboratoire de l’urbanisme montreuillois dans la forme mais aussi dans la façon d’habiter dans son rapport au territoire.
Le quartier St Antoine est aujourd’hui le dernier site non urbanisé sur lequel on peut encore percevoir la présence de ces murs porteurs de fruits malgré un abandon progressif mais bien engagé de l’activité horticole. L’entretien des murs disparaît donc progressivement au profit de nouveaux usages. Malgré le classement en site historique, cette nouvelle situation amène à penser le devenir du paysage des murs à pêches dans un contexte contemporain.
La lisibilité de l’évolution du quartier est rendue complexe par la diversité des projets engagés sur ce territoire. La charte paysagère définit ainsi une intention de paysage pour le quartier. Elle donne à partager un regard, une vision sur le devenir de ce bien commun qu’est le territoire des Murs à pêches. Elle donne les grandes orientations à suivre en terme de gestion des espaces extérieurs au travers d’un document ouvert, c’est à dire évolutif, sujet à des déclinaisons de plus en plus fines générées par un processus itératif très concret, centré sur la diversité des pratiques dans le quartier.
Etude de maîtrise d’œuvre urbaine et paysagère - Accord cadre de 7 ans
Montreuil-sous-Bois (93)
2011 - 2018
Prévu pour mi-2014
Ville de Montreuil avec la Séquano
Atelier Philippe Madec, Coloco & Gilles Clément, Tribu, Iris Conseil, Initial Consultant, Atelier Écologie urbaine
Nicolas Bonnenfant, Romain Joubert
42 hectares
2011, Murs à pêches à Montreuil
Construction, Stratégie